le 17 août 2017
Un malestrom de noirceur
Pour Litchi Hikari Club, Furuya a adapté une pièce de théâtre de la compagnie du Grand Guignol. Le lecteur averti reconnaît d’emblée la pâte de l'auteur, cependant la lecture fait immédiatement...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Inspiré d'une ancienne pièce de grand-guignol, "Litchi Hikari Club" en déploie toutes les caractéristiques les plus habituelles : violence ultra-gore, sadisme extrême, perversions en tous genres, mise en scène gothique... Usamaru Fusuya appuie sur tous les boutons pour que nos pulsions les plus animales soient satisfaites. Mais par dessus cette fange, il jette le trouble : en complexifiant à l'extrême les jeux de pouvoirs paranoïaques au sein du fameux club, jusqu'à en faire une illustration intemporelle des vices de la dictature absolue, mais aussi en introduisant dans son récit une sourde nostalgie de paradis perdus (celui de l'enfance, celui de l'amour absolu), il élève son récit vers quelque chose d'autre. Tout à tour réellement touchant et vertigineusement malsain, "Litchi Hikari Club" frôle la grandeur : s'il ne l'atteint néanmoins jamais, c'est peut-être que le dessin, trop mécanique, trop appliqué, trop contrôlé, bride le délire émotionnel que l'histoire devrait déverser sur nous. C'est dommage, mais "Litchi Hikari Club" reste quand même une lecture intense pour tous, voire dangereuse pour les plus influençables d'entre nous, hihihi ! [Critique écrite en 2014]
Créée
le 10 févr. 2014
Critique lue 701 fois
le 17 août 2017
Pour Litchi Hikari Club, Furuya a adapté une pièce de théâtre de la compagnie du Grand Guignol. Le lecteur averti reconnaît d’emblée la pâte de l'auteur, cependant la lecture fait immédiatement...
le 30 août 2012
Encore enfants, quelques jeunes écoliers se sont unis afin de former le Hikari Club. Au départ simple idée pour se réunir entre amis, tout a commencé à dérailler avec l’arriver de celui qui prendra...
le 25 mars 2012
Un one-shot bien épais, c'est déjà bon signe, ça fait de la lecture, et on en a pour son argent, au moins. Comme souvent avec Furuya, le ton est donné dès les premières pages. Une ambiance sombre,...
le 29 nov. 2019
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
le 15 sept. 2020
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
le 15 janv. 2020
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.
