Mises en abyme
La qualification de "roman graphique" n'a jamais été aussi adaptée. En effet, la narration associe, comme dans un roman, de nombreux thèmes et plusieurs histoires qui se superposent, dans une...
Par
le 30 août 2018
41 j'aime
En quelques dizaines de pages, on est complètement perdu et un seul verdict apparait : la lecture est très laborieuse, l'histoire part dans tous les sens et manque de structure narrative, mais confère par conséquent une richesse dont on n'a pas l'habitude en BD (ou roman graphique si vous préférez).
La syntaxe surtout parfois est assez complexe surtout quand elle s'intègre avec le dessin et les cassures régulières de narration ne simplifie pas la tâche, je soupçonne à la base un texte alambiqué dans la version originale (d'ailleurs question, comment les traductions sont faites en BD? Un traducteur propose le texte, puis le texte traduit est mis par dessus le texte original, genre sous photo-shop ou truc du genre?).
Le personnage de Karen enfant-monstre-adolescente-adulte porte à elle seule une complexité difficile à saisir puisqu'elle peut parfois d'une perspicacité ébouriffante, parfois d'une naïveté abyssale.
Et pourtant, par ailleurs, quel travail graphique ! Quel travail artistique !
Même les reproductions de couverture de magazines qui émaillent les pages ou les copies des peintures sont extraordinaires.
Chaque page est un vrai plaisir pour les yeux, le tout fait seulement au stylo à billes !
On pourrait presque se dire que parfois la BD, comme le cinéma, manque un peu de bons scénaristes.
Créée
le 16 oct. 2018
Critique lue 468 fois
5 j'aime
4 commentaires
D'autres avis sur Moi, ce que j'aime, c'est les monstres, tome 1
La qualification de "roman graphique" n'a jamais été aussi adaptée. En effet, la narration associe, comme dans un roman, de nombreux thèmes et plusieurs histoires qui se superposent, dans une...
Par
le 30 août 2018
41 j'aime
Je ne sais pas si, comme moi, vous éprouvez les plus grandes difficultés à vous faire une idée de l'atmosphère d'une BD en la feuilletant. Le graphisme propre à chacune d'entre elles est si lié à son...
Par
le 6 janv. 2019
40 j'aime
20
Chicago, 1968. La jeune Karen Reyes, 10 ans, s’imagine en loup-garou. D’ailleurs, autour d’elle, elle ne voit quasiment que des monstres. Sa meilleure amie est un vampire, et son frère bien-aimé est...
Par
le 9 sept. 2019
27 j'aime
10
Du même critique
A toute fin utile, précisons que je suis végétarien depuis 3 ans. Bon déjà sautez le premier chapitre qui ne sert à rien, vous serez bien d'accord pour dire que les atermoiements des auteurs sont...
Par
le 6 juil. 2016
15 j'aime
Beaucoup de critiques s'attachent à faire une comparaison avec l'oeuvre antérieure ce qui ne sera pas le cas ici. Dans un monde qui s'avèrera finalement moderne, un campagnard un peu plouc décide de...
Par
le 20 févr. 2017
13 j'aime
14
Une critique plus complète avec considération est présente ici : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/dette-5000-ans-d-histoire-de-david-153390 Appuyé sur un important et dense travail de...
Par
le 30 mai 2014
12 j'aime