Il n'est de pire aveugle que celui qui ne veut voir...

La série des maîtres inquisiteurs se révèle bien inégale. Si le premier tome fût de bonne facture, le second fût largement plus décevant. Ce troisième se situe malheureusement au niveau de son prédécesseur.

La couverture est, à l'instar des deux précédent opus, alléchante. C'est mieux si l'ont espère attirer des lecteurs. Néanmoins, l'intérieur se révèle un cran au-dessous. Si les personnages et leurs atours sont corrects, les paysages sont une véritable calamité. Le dessinateur n'est manifestement pas du tout familier des éléments naturels. Les trois premières pages sont les pires à ce niveau : les paysages de glace, montagnes et vallées, sont complètements ratés. Si l'on parvient à faire abstraction de cela (pas facile pour une bande dessinée, ouvrage avant tout visuel), on va pouvoir tâcher d'apprécier le scénario.

Une foule de pèlerins cheminent juste qu'à un être de magie dans l'espoir du retour de l'eau. Des meurtres vont se produire dans le convoi et le maître inquisiteur va enquêter. Bon, je me demande encore ce qu'il faisait là au départ. Mais passons sur cette énigme. L'enquête n'est pas véritablement passionnante et ce n'est qu'à la toute fin que l'intérêt croît. Le dénouement est à cet égard assez réussi. Cela fait cependant un peu juste à l'aune du titre dans son intégralité.

Cet épilogue sauve à peine ce tome trois du naufrage. Je me demande à présent si je vais poursuivre cette série...