J’ai bien aimé les personnages: Jean Claude Belmondeau ( au patronyme et au physique évocateur d’un certain Jean Paul Belmondo, tiens donc, ;-) ) et Halen Brennan ( sorte de Madonna lookée comme dans les années 80). Leur rencontre fortuite va les faire collaborer, se rapprocher et ils vont se rendre compte de leur grand point commun: ce sont deux nostalgiques de l’ancien monde qui détestent ce nouvel univers techno-bobo ( où les robots et le matriarcat arbitraire ont quasiment supplanté l’humanité et le féminisme éclairé). La mission qu’ils partagent est pourtant moins intéressante. On a du mal à concevoir comment deux marginaux, peuvent mettre à mal à eux seuls un filon de substance ( le grantium, du nom d’un certain Grant injustement emprisonné sur une station orbitale) utilisé pour fabriquer des navettes individuelles.Finalement les anti-héros assez badass et plutôt charismatiques se retrouvent sur un enjeu pas terrible où ils ne défendent pas leurs convictions jusqu’au bout car cette société futuriste pourrait les broyer. Dommage car l’écrin graphique style « Cinquième élément » est un atout et que ça cogne parfois sec avec les forces de l’ordre ou des vigiles de l’espace.Mais pour quelle finalité? No future finit donc reléguée au statut de bande dessinée pas si extraordinaire où une audace narrative manque de super pour emporter les lecteurs et le morceau!