Ô dingos, ô chateaux !
le 13 janv. 2020
Bonne surprise
Un polar étrange, noir et très sanglant. Au départ, on a du mal à comprendre le pourquoi du comment, on voit débarquer l'héroïne de manière un peu inattendue et illogique chez son richissime...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Des incendiaires, des maoïstes, des anarchistes !...
Tout est parti d’une idée de l’épouse de Jean-Patrick Manchette : un maboul qui traverserait la France avec le cadavre d’un enfant étranglé. Manchette a un peu adapté le scénario, mais on garde la couleur de base : ô Dingos, ô Châteaux, c’est un récit qui dégouline de noirceur. Et quand il y a de l’humour, bien entendu, il est noir lui aussi.
Le scénario est retors, complexe, et agité de personnages sombres et sales : Julie sort de l’asile, Thompson fait bombance après avoir buté des types, et les trois frérots sont assez sinistres dans leur genre...
Mais c’est sous le crayon de Jacques Tardi que toute cette noirceur explose : un trait assez brutal, vif et simple, mais très détaillé pour les arrière-plans et les extérieurs. Les visages sont patibulaires, les arbres sont déplumés, et les fusillades font gicler du sang jusqu’au plafond. Le noir et blanc renforce l’atmosphère oppressante et dangereuse, Tardi s’amuse avec des jeux d’ombres et des masses de noir, notamment en forêt.
Un dessin âpre pour une intrigue dure : simple et efficace. Et âmes sensibles, s’abstenir ... surtout sur la fin.
Le scénario est retors, complexe, et agité de personnages sombres et sales : Julie sort de l’asile, Thompson fait bombance après avoir buté des types, et les trois frérots sont assez sinistres dans leur genre...
Mais c’est sous le crayon de Jacques Tardi que toute cette noirceur explose : un trait assez brutal, vif et simple, mais très détaillé pour les arrière-plans et les extérieurs. Les visages sont patibulaires, les arbres sont déplumés, et les fusillades font gicler du sang jusqu’au plafond. Le noir et blanc renforce l’atmosphère oppressante et dangereuse, Tardi s’amuse avec des jeux d’ombres et des masses de noir, notamment en forêt.
Un dessin âpre pour une intrigue dure : simple et efficace. Et âmes sensibles, s’abstenir ... surtout sur la fin.
9
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Créée
le 5 sept. 2013
Critique lue 243 fois
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Ô dingos, ô chateaux !
le 10 mars 2016
Une formule parfaitement rôdée...
Oublions un instant le plaisir intense qu'on ressent à la lecture de "O dingos, O châteaux", résultat de la combinaison parfaite entre les scénarios destroy de Manchette (personnages hallucinés...
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