On n'attendait vraiment pas Goscinny sur un pareil thème, car nous voilà en pleine parodie de la vulgarisation économique de comptoir. On se croirait chez un conseiller bancaire donnant des conseils à un entrepreneur afin de le gruger tout en le persuadant qu'il a tout compris et qu'il fait une bonne affaire. Du coup les dialogues sont délicieux, les situations crées sont en revanche un peu poussées, mais on remarquera que Goscinny s'amuse avec la femme d'Agecanonix, laquelle n'a jamais été aussi sexy et qui n'hésite pas à faire du gringue à Obélix quand celui-ci commence à s'enrichir (page 27). Un bon album gâché par les toutes dernières pages quand sous la houlette des deux gaulois les moins rigolos du village (Astérix et Panoramix) l'ordre reprend ses droits.