Jodorowsky reste droit dans ses bottes et poursuit avec détermination son épopée délirante des Méta-Barons avec dans ce tome quelques rebondissements sortis de son chapeau, justifiés par des explications tout aussi délirantes… et en profite pour rajouter une bonne couche de provocation. Il en fait donc des mégatonnes comme à son habitude, toujours à deux doigts de sombrer dans le burlesque !
Le dessin de Gimenez souffle toujours le chaud et le froid mais n’en reste pas moins d’une bonne facture, servant avec application les crises mégalomaniaques parfois désopilantes de l’auteur… Ainsi, cette « drôle » d’histoire est d’ores et déjà tombée dans la caricature et sa crédibilité fragile a volé définitivement en éclats…
Malgré tout, on ne s’y ennuie jamais et la curiosité nous pousse toujours plus en avant : mais jusqu’où va-t-il aller comme ça ? réponse dans le prochain épisode… mais franchement, on est inquiet : tout cela devient un peu trop… excessivement exagéré, pour ne pas dire hystéro-bouffon !