Ce tome est très frustrant.


Alors que l'auteur était en train de mettre en place des éléments et des personnages intéressants, il décide dans ce 20ème tome de totalement digresser pour entraîner les deux personnages principaux. Ce n'est pas la première fois qu'il fait ça, mais ici, c'est trop mal mis en place et puis ça devient un peu trop systématique. Surtout que ça devient pénible de rencontrer de nouveaux personnages pour ensuite les perdre de vue aussi vite. Le meilleur entraînement aurait été de confronter Gon et Kirua directement face à ces bestioles. Ensuite, les combats deviennent trop un concours du plus fort malgré les apparences et ça devient lassant; au final, les particularités du nen ne sont qu'une façade, en tous cas depuis peu, et on en revient le plus souvent à la force ainsi qu'à la capacité de nos deux héros à apprendre très vite. L'auteur ne aprvient pas à dépasser, à aller au-delà de ces deux constats malgré tous ses efforts. D'ailleurs son jeu sur les capacités de sont parfois un peu tirées par les cheveux (comme les pouvoirs de Kaïto et de ce type qui aide Gon à s'entraîner). Ce 20ème tome est donc très peu intéressant, ne surprend pas le lecteur, l'auteur se contentant de refaire ce qu'il a déjà fait par le passé avec beaucoup moins d'efficacité, car il tue le rythme de son intrigue et fait agir ses personnages de manière peu logique (ou trop facile, dans le sens où cela convient trop facilement l'auteur).


Graphiquement, c'est toujours agréable, pas plus à dire que ce que j'ai déjà pu dire dans les précédents tomes.


Bref, je me suis ennuyé à la lecture de ce tome.

Fatpooper
4
Écrit par

Créée

le 17 mai 2018

Critique lue 183 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 183 fois

1

Du même critique

Taxi Driver

Taxi Driver

le 16 janv. 2011

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

Les 8 Salopards

Les 8 Salopards

le 3 janv. 2016

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

Strip-Tease

Strip-Tease

le 22 févr. 2014

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...