Buck n'est pas un dégonflé
Charlier commence à tourner en rond, mais comment le lui reprocher après 23 albums presque tous bien ficelés ? Et puis, il faut admettre que, même s'il raconte toujours les mêmes histoires, il parvient toujours à trouver la petite particularité, à résoudre les péripéties différemment. Ainsi, ce tome 24 est un délice au point de vue narratif : l'objectif (tester des avions) est parsemé d'embûches qui font très vite monter la tension et des résolutions efficaces. Seul regret, l'album paraît trop long et la fin trop abrupte. Sans doute aurait-il mieux valu prendre plus de temps pour amener la conclusion et retirer une péripétie.
Graphiquement, toujours les mêmes qualités et défauts : des belles compo, un découpage efficace surtout dans les scènes d'action, un dessin juste, mais toujours ces visages qui se ressemblent trop.
Bref, un bon album, j'espère que la suite sera du même niveau au moins.