Un western clin d’œil impertinent aux origines de la famille Trump ...

L'ascension sociale au farwest : une nouvelle série très librement inspirée des immigrés allemands qui se ruaient vers l'or ... comme un certain Frederick Trump.


Les éditions belges Anspach ouvrent une nouvelle série Pump dont le titre rappelle malicieusement le nom d'un président états-unien bien trop connu ...

Au scénario, c'est Rodolphe (Rodolphe Daniel Jacquette) que l'on vient de croiser récemment sur Sprague mais qui lorgne souvent du côté de l'ouest.

Aux pinceaux, le niçois Laurent Gnoni que l'on va découvrir ici.

La série est annoncée avec un premier cycle de trois tomes et ce premier épisode a pour titre « Un si gentil garçon ». Joli programme.


Coup marketing ou simple clin d’œil impertinent, l'idée de cette série serait inspirée d'un ancêtre de Donald Trump dont la famille allemande est venue immigrer au farwest au temps de la ruée vers l'or en la personne de Frederick Trump qui fit fortune en ouvrant des saloons et proposant prestations et affections aux orpailleurs un peu esseulés.

Selon l'adage qui nous rappelle que ce ne sont pas les chercheurs d'or qui se sont le plus enrichis, mais les vendeurs de pelles et d'autres prestataires de services.

Voilà pour la partie "inspiré d'une histoire vraie", comme on dit !


On sait aussi qu'au farwest, les bonnes histoires commencent souvent avec une attaque de diligence.

Le seul survivant de celle qui ouvre l'album est un beau et jeune garçon à la crinière blonde, une gueule d'ange. L'angelot en question s'empresse d'endosser la personnalité de Edward Pump, Eddie, neveu de sa tante trucidée lors de l'attaque.

Le 'pauvre' garçon est recueilli dans la maison et la famille du shérif. Et même accueilli à bras ouverts (littéralement) par la femme et la jeune fille du shérif.

Et ce n'est là que le début d'une belle carrière pour le malin Eddie, le blondinet à la gueule d'ange mais à l'esprit diabolique.

Son ascension sociale est tout aussi passionnante que ses méthodes sont détestables, et l'on ne peut qu'être fasciné par ce loustic peu recommandable, trop beau pour être honnête.


Il est un peu tôt pour jauger la série qui commence sur ce simple premier épisode mais le scénario se présente plutôt bien, tordu à souhait, immoral en diable. En moins de cinquante pages, le beau Eddie compte déjà pas mal d'entourloupes et de conquêtes féminines à son actif.

Le dessin est d'une ligne claire bien classique avec des tons bruns, oranges et mauves, qui donnent de chaudes ambiances à cette petite ville de l'ouest où il se passe des choses curieuses ...


BMR
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le 22 sept. 2025

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Bruno Menetrier

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