Un pelage couleur de nuit, des yeux d'un vert profond, un imperméable fatigué : tel est Blacksad, un privé discret et efficace qui se retrouve mêlé à une enquête sur le meurtre d'un ancien amour.

Le personnage est campé, le décor est planté. Des gueules animales qui collent au pelage (ou écailles) des protagonistes, des décors réalistes, des couleurs qui génèrent une ambiance très "polar", des lumières judicieusement placées, des cadrages étonnants et assez inhabituels parfaitement maîtrisés.

L'univers de Blacksad vient de naître sous les doigts d'or de Guarnido, auteur espagnol au talent inouï.
Les attraits visuels de ce titre se marient fort bien avec un scénario d'enquête ultra classique qui nous donne l'impression de regarder un vieux polar des années 50. Canales, son comparse ibérique, a rempli sa part du marché.

Je suis loin d'être féru de ce genre mais ce titre m'a suffisamment impressionné pour que j'acquière l'intégralité de la série.
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le 4 mars 2013

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