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L'on peut dire que Swolfs a complètement perdu son projet, qu'il l'a laissé lui glisser des mains.

En soi, dresser un parallèle entre le vampire et les nazi, c'est intéressant, mais ici ça ne colle pas : d'abord parce que c'est nettement plus ambitieux que tout ce que l'auteur avait jusque là, et traîter ça sur un seul album est plus que casse-gueule, ensuite parce que cela n'est pas crédible : fin du tome 5, on quitte Kergan tout abîmé, affaibli et n'a que très peu d'aide ; ce tome 6 qui ne se passe que quelques temps après le tome 5, nous montre un Kergan en pleine forme et plein d'alliés faits on ne sait comment... exit l'ancien sbire (on devine son sort, mais je pense qu'il était nécessaire à ce tome 6 malgré tout). Ce n'est pas tout, même Gabin quitte la série sans crier gare. En fait, ce tome 6 est totalement décousu par rapport au reste de l'aventure, comme si Swolfs ne savait pas du tout qu'il irait dans cette direction lrosqu'il a entamé le troisième cycle. Erreur fatale qui donne l'impression que ces trois derniers tomes ne servaient à rien si ce n'est plaire à l'éditeur.

Même graphiquement, Swolfs ne se montre pas convainquant. Je n'avais pas vu autant d'erreurs depuis son premier album de la série. Bon il a conservé les points améliorés (les mains sont mieux proportionnées), mais certaines cases semblent avoir été faites trop vite (tête parfois diforme, décor en hachure vite fait). C'ets un peu tristE. Il reste heureusement toujours de bons décors, et de bonnes compositions, mais les erreurs prennent trop d'importance.

Bref, un sixième album complètement dispensable.
Fatpooper
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le 8 août 2014

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Fatpooper

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