Un manga en 12 volumes que je n’ai jamais réussi à finir… il faut dire qu’à chaque fois, il a fini par me tomber des mains… bien avant la fin. Là, j’ai pu pousser jusqu’à la moitié du tome 6 mais ce fut vraiment laborieux… malgré bien entendu le superbe dessin d’Ikegami que j’avais déjà apprécié dans le détonnant Crying Freeman.
Par rapport à CF, il s’est encore amélioré et n’a pas perdu en brio, en souci du détail, notamment à l’égard des personnages : c’est toujours aussi bien croqué comme on dit ! les décors et l’environnement en général sont aussi bien mieux intégrés au reste. Franchement, c’est du superbe boulot, toujours très agréable.
Hélas, cependant, hélas ! la trame ne suit pas… ce récit de yakuzas qui ressemblent à des gravures de mode n’est pas crédible deux secondes… surtout et d’autant plus que ça se prend extrêmement au sérieux tout ce merdier ! et même que ça pète plus haut que son cul avec sa politique-fiction qui part dans tous les sens…
Ainsi, ce yakuza qui s’empare avec grande facilité des familles concurrentes est une vraie caricature de bellâtre qui s’ignore… et son comparse, qui fait de même dans le monde politique (avec des méthodes complètement invraisemblables) est également un exemple frappant des délires de l’auteur, complètement hors sol. Car oui, tout cela est régulièrement présenté tout au premier degré, aucun doute n’est permis à ce sujet…
La seule autre explication plausible alors, c’est que l’auteur boit. Ou il se drogue peut-être. Il a fumé tout le tatami, le gars. Sans compter que la police est sans cesse ridiculisée, comme s’ils n’existaient pas en fait, ou quasiment pas… et la Commissaire n’est juste là… qu’en tant que repos du guerrier (ou du samouraï yakuza)… Donc au bout d’un moment, toutes ces conneries finissent par gaver énormément ! alors, on ferme le manga et on se torche avec. Et tiens, et tiens et tiens !!