Tonto, fidèle robot assistant les divers méta-barons qui se succédèrent, ne cessait, lors de la narration de ce passé révolu, de tancer à l'envi Lothar, robot balourd qui grillait des quantités de diodes tant il était impatient de connaître l'histoire de la prestigieuse lignée.
Attention spoilers !
On apprend enfin dans ce tome, tandis que ce conclut cette épopée guerrière, pourquoi cette sévérité de Tonto à l'égard de Lothar. Ce dernier n'était pas celui que l'on imaginait mais un être bien plus exceptionnel. De la même façon, on apprend comment Sans-Nom reçut sa blessure au sourcil.
L'humour omniprésent dans les précédents opus est ici bien plus ténu.
Cette conclusion demeure cependant toujours aussi outrancière, que ce soit dans certains de ses propos que dans la démesure des créatures qui peuplent les galaxies. Alors certes, cela pourra agacer parfois mais la qualité principale que je reconnais à cette saga est le dessin formidablement évocateur de Gimenez. Sa maîtrise de l'anatomie des personnages, des vaisseaux, des créatures, des univers est tout simplement bluffante. Il n'est que voir la couverture pour s'en convaincre.
A l'issue de cette octalogie, je ressors d'un voyage extraordinaire du point de vue visuel, parfois plus discutable du côté de la narration. Mais c'est une affaire de goût et chacun pourra en apprécier la saveur.