Parlons d'abord de l'art, merveilleux. Les décors sont tout simplement somptueux, les couleurs sont magnifiques malgré la palette orientée autour du marron, certaines illustrations en double page m'ont ému aux larmes ; c'est une apogée.
Les influences sont multiples et assumées, de Nausicaa (et autres Myazaki) à la Horde du Contrevent pour les plus évidentes, trop nombreuses pour être toutes citées.
Le propos est un pot pourri du Zeitgeist, abordant souvent sans les creuser des sujets multiples, attitude propre à une époque du trop, partout, tout le temps ; tout en restant profondément humaniste ; certains diront qu'en voulant parler de tout Bablet ne parle de rien, je trouve au contraire qu'il réussit à tout dire en restant silencieux.
Avec Silent Jenny, Bablet est au sommet. Hâte de voir la forme que va prendre la suite.