Si Flashpoint n'avait pas eu lieu ... Hal Jordan s'en foutrait royalement !

Green Lantern ! Mon second personnage préféré de l'univers DC après Batman !

Niveau Dessin ... Doug Mahnke est au top. C'est un habitué de Green Lantern, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il maîtrise. Les différents corps représenté dans cet album, soit, sauf erreur de ma part le Green Lantern Corps et le Siniestro Corps, sont vraiment sympa (à voir, hein ! Parce que c'est pas des tendres dans le SC). Pas de critiques particulières, sauf le dernier chapitre qui tranche vraiment, et sans doute pas dans le bon sens du terme. Maintenant, j'avais cru comprendre que l'on parlait de Back-up, alors que c'est un chapitre important (en fait, c'est le seul où il y a un vrai suspens, mais on en reparlera), bref, je n'ai pas vraiment compris le découpage du scénario dans ce cas. Mais bon, graphiquement ce tome un de la renaissance de Green Lantern est vraiment sympathique.

Scénaristiquement parlant, ce tome un est intéressant. Je n'ai pas lu la bataille contre Krona dans les Green Lantern Showcase ... Pour autant, j'ai quand même compris l'essentiel : Krona vaincu, Hal Jordan renvoyé, Siniestro redevenu Green Lantern.C'est le postulat de base du tome, inchangé par Flashpoint. Dommage, pas de changement majeur dans la vie de GL, du moins pas dans les pages du comic éponyme, mais il semblerait que Justice League nous en apprenne plus sur les jeunes années d'Hal en tant que justicier !

Allons plus en profondeur. Nous voyons donc Hal Jordan toucher le fond, enfin brièvement. Il est quasiment
à la rue, se fringue n'importe comment, se fait larguer en beauté par Carol Ferris, pour finalement se faire agresser par Sinestro qui le contraint à lui obéir. L'aventure n'est qu'un prétexte pour lui faire dire à la fin qu'il ne souhaite plus être un héros, et qu'il aime Carol. Bon tout ça, c'est pas folichon. Mais rassurez-vous les petits amis, la véritable attraction dans ces quelques pages, c'est Sinestro. En effet, le personnage est complètement bouleversé : fini le Sinestro Corps, la tendance est au vert ! Et le premier geste de l'ancien dictateur est de libérer son monde d'origine, Korugar, de l'emprise de son Corps, grâce à l'aide de son ennemi Hal Jordan.

Bon, le tout se lit, mais l'enjeu n'est pas très intéressant. En fait, le dernier chapitre (dans un style graphique différent) a fait gagné 2 points à ce tome un de Green Lantern. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il contient tout ce qu'il faut pour faire saliver le lecteur. Rien que ça. Pour faire court, Sinestro touche le livre noir de la mort et entr'aperçoit l'avenir. Et maintenant, j'ai envie de voir la suite ! Et pour ce que j'en ai vu (les derniers numéros de Green Lantern Saga en kiosque), ça commence à monter en intensité. Tant mieux.