Mettons les couverts
À lire en complément de ma critique de Jojo's Bizarre Adventure. Dispensez-vous à tout prix de la lecture de cette critique si vous n'avez pas - mécréants que vous êtes - pris la peine d'achever...
le 19 août 2020
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Il fallait avoir des boules en acier pour proposer la fin de Stone Ocean et rebondir en recréant son univers. Steel Ball Run incarne un renouveau dans la saga à plusieurs niveaux tout en continuant l'histoire. Petit retour en arrière cependant et on revient aux sources. Johnny Joestar, Jayro Zeppelli, 1890, Dio Brando. On reconnait les références, les personnages mais tout est différent. Un univers parallèle s'est crée tout en continuant l'histoire. On est en terrain connu et en même temps non. L'onde a un nouvel équivalent : les boules d'aciers et la rotation. Cette volonté de renouveler les techniques de combats sera plus scientifique également. Araki décide d'ancrer le récit et les pouvoirs avec une mythologie solide et liée au reste du manga malgré tout. Les références religieuses sont toujours présentes et motiveront la quête des personnages dans cette partie. Ce mystérieux cadavre qui représente la pureté absolue n'apparait qu'une fois le cycle accompli et le paradis révélé. Il fallait toutes ces choses, la rotation comme le cadavre pour motiver Jojo à surpasser son handicap.
Dans Steel Ball Run, les personnages sont troublés, angoissés, handicapés et leur relations familiales détruites. Cela réunit les 2 héros qui vont vivre la meilleure bromance de l'histoire. Chacun a un but, chacun veut réussir la course pour retrouver leur foyer et se trouver eux-mêmes. Après la ténacité de Jolyne, la faillilité de Johnny. Celui-ci est parfois lâche, prompt à abandonner le combat et moins calme que les autres protagonistes.
Le style de Araki se renouvelle, encore. Le découpage permet davantage de gros plans et s'attaque aux dimensions. Les personnages traversent toute sortes d'émotion qui nous font vivre la course intensément. La narration évolue aussi. L'énergie du début a l'air différente et on se demande même si c'était vraiment Jojo à la base. D'ailleurs, il a introduit des persos comme Sandman et Pocoloco pour finalement ne plus s'y intéresser et les reléguer au second plan. Comme s'il avait navigué en terres inconnues au début à l'instar de Johnny et Jayro avant de découvrir lui-même le macguffin de l'histoire et l'inspiration western permet de créer des situations plus cinématographiques que jamais.
On revient au début et on avance, on traverse le continent pour revenir à la maison. Steel Ball Run c'est un peu l'histoire de l'humanité.
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Créée
le 10 oct. 2023
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