Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.

L'époque où Tintin maniait plus souvent un flingue que sa brosse à dent.

Tintin en Amérique, c'est une sacrée bonneblague d'Hergé: il y a compilé tous les clichés d'amériques, deuis les films noirs à gangsters aux célèbres envolées du far west sans omettre des références à Chaplin ou Keaton. Bref, Hergé est un mordu de cinéma made in USA et il a voulu le montré en un album.

Alors évidemment, des conflits et de l'aventure, y en a à revendre: sur la cinquantaine de pages, j'ai compté plus de trente obstacles!!!

C'était aussi l'époque où Tintin pouvait encore dialoguer avec Milou faute de ne pas encore avoir introduit le bon vieux Haddock ou les frères Dupondt...

On découvre également un gag assez curieux puisqu'Hergé rend Tintin coupable de l'extinction d'une tribu indienne. Ben oui, quand les hommes d'affaires veulent racheter à Tinin le puit de pétrole, ils proposent plusieurs dizaines de milliers de dollars; pour les peaux rouges, ils donnent 25 $ et prient les autochtones de bien vouloir dégager dans l'heure... Le lendemain, une ville est déjà construite... et il n'ya plus d'indiens... Sacré Hergé! Si la Belgique avait été mêlée plus directement à l'exploitation des indiens par le passé, vous pouvez être sûr que cette BD aurait eu un traitement similaire que Tintin au Congo...

Bref, Hergé gère le dessin, comme d'habitude (bon évidemment il a redessiné tous ses premiers albums, je n'ai jamais eu la chance de voir les oeuvres originales à part pour Tintin au Congo qui est délivré dans un Hergé Archive avec Tintin au pays des Soviets), il y a aussi beaucoup d'ombres dans cette histoire... il est en fait assez regrettable que Hergé n'ait pas plus travaillé le contraste dans sa ligne claire. Et Tintin a vraiemnt l'air d'un gosse! Mais un redoutable puisque les USA font appel à lui pour arrêter un réseau de gangsters. Le scénario est marrant, ça ressemble plus à un entraînement qu'à une vraie histoire mais ça se laisse lire. Il est marrant de constater que sur la longueur Hergé gère de mieux en mieux les problèmes de rythme et espacent ainsi davantage les conflits en insérant de l'humour ou en étalant la résolution sur plus de cases (je ne dirai pas encore pages).
Fatpooper
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le 10 nov. 2011

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