Après les évènements majeurs et dense de "Messiah Complex", les X-Men vivotent dans un entre-deux, le temps de panser leurs plaies, de réfléchir à tout ce qui s'est passé et aux conséquences et de penser à l'avenir.
L'école est détruite, Xavier est (supposé) mort et les X-Men sont dissous. Chaque personnage se questionne sur le sens de sa vie, sur sa place désormais et Ed Brubaker orchestre un arc assez curieux, en forme de parenthèse mineur mais que le talent du scénariste réussit à rendre étonnamment sympathique.
D'un côté, Scott et Emma se rendent dans un San Francisco revenu à l'ère hippie. Et Wolverine, Colossus et Diablo se rendent en Russie pour accompagner leur camarade Peter Raspoutine sur la tombe de ses parents. Bien entendu, tout ne va pas se passer comme prévu.
Il ne se passe pas grand chose d'intéressant dans ces 5 épisodes et les dessins de Mike Choi rendent le tout encore plus anecdotique et pourtant, on sent tout le talent de Brubaker dans les dialogues. Tout ça ne sert finalement qu'à installer les X-Men ailleurs, à Sans Francisco donc, lieu emblématique de la lutte pour les droits civiques et les revendications progressistes. On aurait peut être pu se passer de tant de circonvolutions pour en arriver là mais bon, ça se lit sans (trop de) déplaisir. Ça reste tout de même une parenthèse pas vraiment essentielle pour lire la suite