Et dire que je pensais qu’on avait atteint les sommets dans le deuxième tome. Dire que je croyais que jamais Riad Sattouf ne livrerait une critique aussi pertinante de nos sociétés. Il n’avait pas fini de me surprendre avec sa jeunesse le Sattouf. Une soirée pour tout lire, une soirée pour admirer tout le génie de Sattouf concentré dans ce troisième tome.
C’est simple, tout s’améliore dans ce tome. L’humour, les intrigues, l’intelligence du scénario, les souvenirs toujours aussi complets et intéressents sur la jeunesse de Riad Sattouf. Et je me rend compte que cette saga est constamment en creschendo (et c’est pas fini). Et donc, tout s’améliore dans ce tome, c’est dingue de voir que ce jeune garçon de sept ans a vu tous ces décalages. Parce que dans le tome précédent, c’était sa rentré à l’école en Syrie, et là, il va à l’école en France. Son père devient pote avec le garde du corps du dictateur, et tous ces éléments qui ont fait la jeunesse de Sattouf, amène à un témoignage et une argumentation ultra-enrichissante vu à travers les yeux du jeune enfant qu’il a été.
Y a pas à dire, Riad Sattouf a trouvé la formule qui marche et il sait l’utiliser. Et tant mieux, parce qu’il n’a pas fini de nous régaler avec son enfance.