L'Arabe du futur est finalement une seule œuvre plutôt conséquente divisée en plusieurs tomes, ce qui donne l'impression de ne pas avoir grand chose de plus à dire que sur les tomes précédents à chaque fois que j'en dévore un nouveau.
J'adore toujours autant le regard de Riad Sattouf qui se porte cette fois sur sa propre adolescence, lorsque son petit-frère est retenu en Syrie par son père. Le gamin est à la fois traumatisé par ces moments difficiles que sa famille traverse, et en même temps il a les préoccupations d'un jeune de son âge et de son époque. La découverte de Nirvana et de chefs-d’œuvre de la bande dessinée, un intérêt plus marqué pour les filles et une imagination qui carbure, tout ça me parle.
C'est aussi bon que les volumes précédents et je sens que je vais être un peu triste quand ça va se terminer avec le tome 6. Disons que l'histoire de celui-ci est une pure période de transition, ce qui peut être un peu frustrant au premier abord.