C'est pas la première fois que je vois des mangas basés sur l'idée de faire du body horror avec des monstres végétaux et de jouer avec le côté bizarre de cet organisme pourtant bel et bien vivant mais dont on a l'habitude qu'il ne bouge pas. Hell's Paradise était en partie basé sur se pitch et c'est aussi le cas avec Wild Strawberry qui voit la planète être ravagé par des plantes nommées les jinkas qui se nourrissent de sang humain et dont une partie d'entre elle est devenue consciente au point de générer des pièges vicieux (dont certains sont bien dégueulasses et bien sadiques.)
En vrai, le manga suit un peu un canevas que je commence à voir poindre par-ci par là, notamment dansl'Attaque des Titans ou
Kaiju n°8 : l'humanité est en constante menace par une force surnaturelle (les titans, les kaijus, les jinkas) une unité est donc mise en place afin d'exterminer ces monstres ou du moins tenter de juguler la menace. Le héros, devenu un hybride moitié monstre intégre la brigade malgré les réticences de ses collègues. Ici, le héros a intégré une partie de sa soeur adoptive devenue Jika.
Si j'ai suivi ce manga lors de sa parution sur la plateforme Jump +, au bout d'un moment j'ai fini par le survoler : les personnages sont pas follement passionnant, et c'est surtout très gore et très cruel. ... alors qu'étrangement les 5 dernières pages sont limites mignonnes.
La série s'est achevé après une cinquantaine de chapitres. On sent par moment que l'auteur voulait aller un peu plus loin mais qu'une dizaine de chapitres avant la fin il a été obligé de passer à l'ultime boss et à tout boucler.