Et il est maintenant temps de lire le dernier numéro de la revue Semic. En effet, le public français ne devait pas être plus friand que ça de l'univers de Liefeld, puisque l'éditeur arrête sa publication de la série ici, avec le numéro #9 de Youngblood, laissant des intrigues en plan et alors qu'il ne restait qu'un seul numéro de la série originelle à publier (et oui, parce qu'après il y a eu un relaunch) !


On a donc le fin mot sur l'espèce de crossover avec Spawn, ce n'est pas pour continuer l'intrigue sur Overtkill (même s'il est mentionné), mais en fait pour mettre en scène le retour en grande pompe de Chapel, un membre d'origine des Youngblood, apparemment passé depuis chez les Bloodstrike, et dont on avait découvert dans les pages de Spawn qu'il était l'assassin d'Al Simmons, et donc un perso essentiel du lore ! (un point que McFarlane a dû plus tard retconner me semble t-il, pour ne pas avoir à dépendre d'un perso dont il n'a pas les droits)


On a donc un début de confrontation, mais ça cut avant que le combat ne commence réellement, et on ne peut pas dire que les dialogues nous apprennent des choses capitales. On repart alors sur l'intrigue autour de la team Shaft qui va s'occuper des vilains dont devait s'occuper à la base Diehard et sa team avant d'échouer. Contrairement à la Team Youngblood qui avait croisé les Quatre, cette fois-ci l'équipe de Shaft semble bel et bien tomber sur les terroristes de Cybernet avec leurs designs bien entendus nuls à chier.


C'est Badrock qui commence les hostilités, l'occasion d'apprendre par des textes narratifs son origin story, alors qu'il combat un genre de double maléfique qu'il semble connaître. Est-ce que c'est un perso croisé hors des pages de Youngblood, est-ce que c'est un teasing mystérieux ? J'en sais rien. Toujours est-il qu'après des robots arrivent ainsi que le reste de l'équipe de Shaft, l'occasion d'essayer de présenter un peu plus les petits nouveaux Task et Psilence plus en détail avant qu'un faux-Sabretooth ("Warwolf") ne débarque en cliff de fin, et on ne connaîtra pas la suite.


On passe ensuite à Youngblood #9, écrit et scénarisé par Jim Valentino, auteur d'un long run des Guardians of the Galaxy chez Marvel dans les 90s, et créateur et auteur de Shadowhawk chez Image. Je crois qu'il y a eu un mois où les auteurs Image se sont échangés leurs série, donc c'est peut-être ça ici. En tout cas c'est un petit one-shot centré sur Badrock qui va recevoir l'opportunité de voir sa vie portée à l'écran et lui croit toucher du doigt sa chance de vivre une vie de star.


C'est la première fois que je lis du Valentino, et honnêtement c'était pas dingue. J'avais plus l'impression de lire de la BD amateur que un numéro d'un auteur chevronné, mais bon il s'est peut-être juste fait un petit délire, et peut-être que Dan Fraga à l'encrage ne le met pas correctement en valeur. Pour autant, on a un scénario mieux construit que chez Liefeld, mais ses dialogues sont plutôt à chier. On appréciera quand même la foule de guest star avec notamment une splash page où Valentino essaye de dessiner tous les persos Image de l'époque.


Mais bon au global, c'était pas top, pour un 6e et dernier numéro de Youngblood globalement mauvais. Je suis pas mécontent que ça s'arrête là finalement.

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le 26 août 2023

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arnonaud

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