2 h 20, cela pouvait rebuter au départ et une demi-heure de moins n'aurait pas été de refus. De même les concerts de louanges depuis Cannes pouvaient être finalement déceptifs mais le troisième film de Robin Campillo (en quatorze ans), montre un mouvement, une génération, le fait que l'on peut mourir d'aimer, avec des traitements encore balbutiants d'autant que les labos jouaient au chat et à la souris avec les malades. Un film choc comme Act Up pouvait l'être.
L'ensemble des acteurs et des figurants sont au top à commencer par le prodigieux Nahuel Perez Biscayart dont le sort tire des larmes. Si tous les films français étaient de cette trempe, on baillerai moins dans les salles.