120 BATTEMENTS PAR MINUTE de Robin Campillo avec Nahuel Perez Biscayart, Arnaud Valois, Adèle Haenel et plus.
Loin d’exagérer comme certains, ne tarissant plus d’éloges et d’admiration bienveillante, voire outrancière ou hypocrite, pour cette réalisation, somme toute normale dans l’intention louable de dénoncer l’indifférence et surtout les incapacités à l'époque à combattre le SIDA. Déplorant cette redondante AG et quelques saynètes sentimentales romancées sans trop d’intérêts et d’autres trop sombres, j'estime qu’un reportage ou un documentaire sponsorisé par quelques pubs de laboratoires pharmaceutiques aurait rempli le même contrat.
Cependant, le jeu frais et libre des jeunes actupeurs dynamiques et authentiques est des plus appréciables et reste le fondement essentiel qui stimule l’intérêt pour ce film, tout de même trop superficiel pas assez incisif, par rapport aux tragédies individuelles et multiples qu’il évoque.