Attendre 2012 pour regarder 2012, c'est regretter que les Mayas n'est pas arrêté leur calendrier en 2378! Si ce n'est le déballage d'effets spéciaux bluffants, Roland Emmerich, spécialiste du film catastrophe avec dans la même veine et tout aussi inutile, Le jour d'après, nous sert une course contre la montre sans aucunes saveur. La majeure partie de l'échappée belle de cette famille accessoirement recomposée pour les besoins d'un happy-end (si si, un happy-end est possible même après la disparition de la quasi-totalité des continents) n'est qu'une suite de prétextes pour nous faire regarder les miracles de la technologie. Rien d'autre. On s'attarde sur une suite de personnages insipides, espèces de clichés ambulants destinés à saupoudrer les moments forts de bons sentiments et d'héroïsme mal placé. Non vraiment, merci les Mayas d'avoir donné à Hollywood l'occasion de nous pondre un film catastrophe catastrophique de plus. Vivement le prochain.