pas le film catastrophe jouissif ultime, mais juste un énième blockbuster préformaté...
Merci à Roland Emmerich de m'avoir ouvert les yeux sur le calendrier maya, la fin du monde et tout le bazar. Oui, chers amis êtres humains, nous allons tous crever (bon ça, à titre perso, je le savais déjà), mais là ce qui est beau, c'est que c'est tous ensemble, dans un élan de fraternité, et sous des hectolitres de tsunamis en 3D...
Bref, ce genre de film, on sait ce que c'est, et on sait ce qu'on va voir : un film pas subtil du tout qui casse tout et qu'on rigole bien en se roulant dedans. Quand Roland décide de faire le film-catastrophe ultime (parce que là, à part faire péter la voie lactée entière, j'vois pas ce qu'on peut faire de plus), bin on a quand même envie de voir ça !
Résultat : Oui, les scènes de destruction se révèlent enivrantes (pour le tiers qu'on n'a pas déjà vu dans le trailer). Pour le reste... C'est cliché sur poncif, entartré de bons sentiments et ceci sur une longueur dépassant l'entendement. La fin est in-ter-mi-nable ! Le rythme de l'histoire est réglé comme une horloge à fric : un looser, une scène de destruction, une scène de bons sentiments, un perso qui sert plus à rien meurt, une scène de destruction, une scène de bons sentiments, un perso qui sert plus à rien meurt, un looser devient un winner.
2012 aurait pu devenir la référence du gros film de catastrophe bourrin décomplexé. Il n'est juste qu'un énième blockbuster préformaté prédigéré à inscrire au tableau hollywoodien.