Deux soldats américains, accusés de violences, sont condamnés à tort, et au moment de leur exécution, ils sont sauvés entre guillemets par des soldats allemands qui déciment leur bataillon. Seul survit leur chef, et le trio va ainsi se réfugier dans un village italien, où ils vont devoir les défendre contre les envahisseurs nazis.
Le cinéma italien a produit des tas de films de guerre bis, avec souvent des acteurs étrangers, le plus connu étant peut-être Inglorious Bastards, et si 2 salopards en enfer n'innove pas, je trouve que les 87 minutes ne sont pas volées. Alors oui, ça n'est pas vraiment #metoo vu comment Klaus Kinski semble arracher son histoire d'amour, il embrasse de force une jeune femme qui lui jure l'instant d'être la femme de sa vie. Mais j'ai surtout beaucoup de mal à voir en l'acteur allemand un soldat américain, même si ici on lui a teint les cheveux.
Mais le personnage qui me plait le plus est Ray Saunders, l'autre soldat originellement condamné, noir de peau, et dont d'ailleurs on n'en fait pas référence, car il se montre plus gentil qu'il n'en a l'air, notamment au contact d'un petit garçon italien. On retrouve aussi George Hilton qui joue leur supérieur.
Quant à la guerre proprement dite, c'est filmé sans chichis, avec des gens qui volent sous les coups de tanks, des explosions pour pas grand-chose, mais j'avoue tout de même avoir passé un bon moment. Il faut quand même avaler pas mal de couleuvres, mais le spectacle est quand même là.