Pour remettre en contexte et expliquer aussi la note que je mets à 31, j’ai visionné ce film pour la première fois après avoir revu The Devil’s rejects, film que je trouve assez excellent et dont la scène finale est une de celles que je préfère à ce jour.


Ceci étant dit, les premières minutes m’ont carrément enthousiasmée. En effet quittant la fameuse scène finale susmentionnée, je me suis retrouvée plongée dans une introduction filmée en noir et blanc, où un brave sociopathe explique à un pauvre hère que les prochaines minutes vont pas être de tout repos. Le tout est filmé en noir et blanc (avec des contrastes qui rappellent un peu Sin City). Filmé en gros plan, le mec nous fait son speech en nous regardant droit dans les yeux (parti pris immersif qui m’a carrément bottée). D’ailleurs les plans (de son arrivée en contrejour à la fumée de son cigare) sont assez chiadés… bref ça commençait bien !


Et malheureusement, la suite n’est pas du tout mais pas du tout à la hauteur.


Pour le scénario je pense que Rob devait être en panne de bloc papier et qu’il a calé ça en note sur un coin de son journal.
En pas du tout résumé (c’est bien trop concis pour qu’on puisse se permettre la frivolité d’un résumé), une troupe de forains se fait intercepter sur la route par un groupuscule à la recherche de proies pour le jeu « 31 » Concernant le pourquoi du comment, rien à dire sinon que ce jeu consiste à survivre dans le « Murder Word ». Après je crois que clairement le scénario n’a jamais été une préoccupation dans cette compilation de scènes porn et violentes où ce qui compte c’est surtout le nombre de punchlines pourries à la minutes.


Une fois encore l’action se déroule dans les 70’, chose récurrente chez Rob Zombie et que j’aime beaucoup puisque cette période offre pas mal de possibilités d'ambiance et visuelles qui fonctionnent très bien avec le genre. La bande son, comme toujours, est impec et parfois c’est carrément cool dans la transition des scènes (et d’autres par contre on ne voit rien de chez rien à ce qui se passe).
Une fois encore les amateurs de belles fesses ne seront pas déçus bien que Madame Sheri Moon, qui joue affreusement mal quand elle sort du rôle de la bonnasse complètement tapée de Baby Firefly, ne finisse pas à poil pour une fois (tout se perd ma bonne dame). Les scènes dans le désert sont plus rares (et j’adore comme Rob utilise habituellement le désert) puisque l’action se déroule dans une sorte d’usine désaffectée pendant la quasi-totalité du film.


Pour le reste j’avais de grand espoir concernant Meg Foster (Venus) que je trouvais particulièrement classe mais qui finalement souffre de la présence de madame-femme-du-réa, ce qui est bien dommage.
Comme toujours, les femmes de R.Z sont des machines à B…. ou des sacs de frappe inutiles sur lesquels ont peu aisément cracher et sachez qu'à chaque fois que Rob Zombie fait un film une féministe meurt (si si y'a des stat qui le prouvent).


Les méchants n’ont d’intéressant que leur look et encore … tout est très stéréotypé à l’exception de Doom Head (Richard Brake) qui est plutôt pas mal dans son rôle. D’ailleurs j’ai adoré l’intro où il explique qu’il n’est pas « un putain de clown », petite référence sympathique au Capitaine Spaulding.
Pour le reste y’a des concepts qui m’ont franchement fait marrer (y’à un Nainzi bon sang un nainzi !!!) mais pas suffisamment pour sauver le film.


Bref un slasher quelconque et greugneugneu de screugneugneu : non on ne parle pas à un mec qui à une tronçonneuse quand il nous tourne le dos avant de le frapper !!!

Chocodzilla
3
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le 26 janv. 2017

Critique lue 700 fois

6 j'aime

Chocodzilla

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