47 Ronin nous raconte comment 47 samourais se vengent après la mort par trahison de leur seigneur.

Oui, quand vous voyez le Japon, des créatures enchantées (ou des monstres), une sorcière, et des samourais, vous vous dites banco, ça ça sent le divertissement décomplexé, le film popcorn et le bon moment passé entre amis. Et bien non. Non content de ne pas mettre d’humour ou d’exploiter les situations potentiellement comiques, le film est trop sérieux, se veut sérieux et fidèle à l’esprit japonais et samourai, au point de rater par son développement son but.

Car rien n’est sérieux dans ce film. Les japonais parlent anglais entre eux, ce qui est très rapidement insupportable et débile, les personnages sont dramatiques au possible et ne manquent pas une occasion de nous le faire remarquer. Ce qui est encore plus triste, c’est qu’on ne s’attache pas à eux et à ce qui leur arrive, rendant toute une phase du film inutile. L’histoire d’amour pas crédible elle non plus couronne le tout, et nous achève en tant qu’intrigue principale.

Là dessus, on aurait pu attendre mieux de Keanu Reeves. Pas convainquant et pas mis en valeur lors des combats (à cause d’une caméra catastrophique), il n’offre pas grand chose ni en émotion, ni en charisme de personnage. Ses compagnons sont eux aussi une blague, et les personnages féminins complète cette éventail caricatural. Le fait que l’ensemble soit tiré d’une histoire vraie ne rend l’adaptation que plus mauvaise, gâchant le potentiel japonesque.

J’avais bien aimé Van Helsing, mais le viol de la culture japonaise et les japonais parlant anglais ne sont pas passés dans 47 Ronin !
cityhunternicky
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le 13 mai 2014

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