Aron Ralston aurait préféré, Part I
Walter Hill est un super réalisateur. Il a un sens du rythme inné, une esthétique au point et un sens de l'action presque inimitable. Alors quand il réalise une comédie policière, on ne peut que s'attendre à un bon film.
Evidemment, c'est gagné, 48 Hrs. est un très bon film, un polar comique plus qu'une comédie policière, dominé par l'interprétation géniale de Nick Nolte, des débuts très convaincants d'Eddie Murphy et surtout du niveau excellent des deux méchants principaux, James Remar et Sonny Landham. Brion James et David Patrick Kelly complètent une distribution excellente. Les dialogues, écrits entre autres par l'excellent Steven E. De Souza sont parfaitement ficelés, étant d'un réalisme ahurissant dans les conversations entre Eddie Murphy et Nick Nolte, et le scénario en lui-même n'offre aucun répit au spectateur, servant l'idée d'urgence que le titre essaie de nous faire passer.
En revanche, la critique principale de ce classique du polar serait le manque d'humour, ce que Martin Brest a réussi à éviter avec Le Flic de Beverly Hills. La musique de James Horner ressemble à du James Horner tout craché. Un classique des 80's.