J’aurais sans doute mis plus d’étoiles pour le sujet original mais ce film m’a énervé… vraiment énervé ! Les femmes au cinéma ont rarement des rôles complexes, on leur demande juste d’être convaincantes dans leurs stéréotypes respectifs. Je ne dis pas que j’approuve mais disons qu’on y est tellement habitué qu’on n’y fait pas vraiment attention et ça ne gêne pas notre visionnage.
Et puis il y a ce film…
Attention spoilers ! Je vais être obligée de parler de l’intrigue romantique pour expliquer ce que je n’ai pas supporté.
La morale : "Bros before hoes". Sauf qu’on est dans une production indé...
La "Hoe" (donc "pute" pour les non-bilingues) c’est la copine du personnage principal. Lorsqu’il apprend qu’il a un cancer, elle décide de le soutenir et de rester avec lui. Mais en réalité leur relation était déjà chancelante et il s’avère qu’elle le trompe, veut rompre, mais n’ose pas à cause de sa maladie. Quand le pot aux roses est découvert, elle se fait insulter et traiter de tous les noms par le "Bro" (meilleur ami, Seth Rogen) alors qu’elle retourne chez elle chercher des affaires et qu’elle ose demander des nouvelles.
Cette scène m’a horrifiée, le mec lui hurle des trucs à 2 cm de son visage, et c’est elle la salope… Horrible. On est censé voir ça comme une super preuve de solidarité masculine. J’insulte ton ex si t’es pas en état de le faire ! Si le réalisateur avait voulu nous faire croire qu’elle l’avait méritée, il ne fallait pas lui donner des motivations complexes, il fallait en faire une vraie conne… ça aurait sans doute été plus supportable… Mais ça fait pas très indé... ça fait comédie à humour gras… Mais est-ce qu’on en est vraiment éloigné ici ?
Et puis il y a le contre-modèle… Je crois ne jamais avoir eu aussi envie de péter les dents de quelqu’un.
La fille est psy, mais la pire du monde. D’ailleurs elle s’en fout que son patient fasse un transfert, elle est pas briefée. Elle a une voix hésitante, agaçante, elle bute sur tous les mots pour faire la "girl next door." Elle est supposée être en doctorat, mais jamais, je dis bien JAMAIS, je me laisse suivre par une fille qui a l’air aussi peu professionnelle. Oh regarde !... elle est tellement humaine, elle mange un sandwich dans son bureau, alors qu’elle a une consultation qui va commencer… trop choupi !
En bref, seule l’amitié virile nous sauve, les filles sont où des "heartless bitches" ou des femme-enfant trop mignonnes qui me redonnent le goût à la vie par leur inaptitudes à répondre aux exigences sociales et leurs grands yeux innocents dans lequel je peux noyer mon malheur d’être pensant/souffrant (Notons qu’il est normal pour un malade de rechercher une infirmière…)
Non.