Un film gore-pornographique qui nous plonge dans la psyché crasseuse d’un serial killer.

Randy est un violeur et tueur en série multirécidiviste. Un soir, il croise la route d’un jeune escort, ce dernier subira son (insolente) appétit pour la chair humaine…


Le film a bien mérité son interdiction aux moins de 18 ans, tant le film baigne dans l’horreur hardcore à réserver à un public très averti. Le tandem Poison Rouge & Domiziano Cristopharo, spécialiste du cinéma extrême underground, nous entraine dans une folle virée où les déviances sexuelles d’un sadique ont libre cours.


Imaginez un instant, un huis clos de 65min dans l'habitacle de la voiture du sociopathe, où un jeune prostitué va subir toutes sortes de tortures toutes plus inimaginables les unes que les autres. Randy le psychotique n’y va pas de mains mortes pour assouvir ses pulsions malsaines et déviantes, nous entraînant au passage, dans son jeu érotico-cannibale.


Rien ne nous sera épargné

(armé d’un allume-cigare, Randy va brûler le téton, le gland et la rétine de son invité. Quelques instants plus tard, du bout des doigts, il perce le scrotum de son jeune éphèbe pour lui arracher l’un de ses testicules et le manger, puis va littéralement lui “mâchouiller” le gland et lui enfoncer un crayon à papier dans l’urètre avant de lui asséner des coups de cutter dans le testicule encore sain).


Le film est vaguement inspiré par le tristement célèbre serial killer Randy Steven Kraft, plus connu sous le nom de "Scorecard Killer", reconnu coupable d’avoir assassiné près de 70 personnes, dont plusieurs victimes d’actes de tortures et barbaries (à l’aide d’un allume cigare sur les parties génitales, mutilations, démembrements et diverses émasculations).


61 Scorecard killer (2023) est un film gore-pornographique qui nous plonge dans la psyché crasseuse d’un serial killer. Une mise en abîme soignée et qui détonne, notamment lors des différentes saynètes fantasmagoriques

(avec les aliens).

Signalons aussi les excellents makeup effects qui ne font qu'amplifier le côté réaliste de certaines scènes cradingues (ou vomitives). Âmes sensibles s’abstenir.


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Découvert au ☠ Sadique Master Festival 2025

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Créée

le 12 mars 2025

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