8mm !

En 1999, Joel Schumacher revient, avec maintenant une réputation de faiseur de nanar. Mais il redébarque avec un projet risqué : 8 mm

Tom Welles, détective privé, est contacté par une vielle femme fortunée, qui lui propose d’enquêter sur un film mettant en scéne le meurtre d’une jeune fille. Il est persuadé qu’il s’agit d’un snuff movie. Il va devoir prouver le contraire, à l’aide d’un type bossant dans un sex shop…

Usé aprés le rounage de ses 2 Batman haï, Schumacher compte se refaire une santé sur un petit budget. Ce sera ce 8 mm, scénario acheté par Sony qui n’arrive pas à le sortir car jugé « trop sombre ». Fincher, Friedkin et Verhoeven sont sollicités mais refuse. Schumacher et Kazan vint alors retravailler le script, qui sera dés lors renié par l’auteur original. Pourtant, le film est loin d’être mauvais et peut compter sur la performance de Nicolas Cage, comme toujours totalement impliqué dans le rôle dans ce détective privé. Le reste du film nous plonge dans un univers sombre, bien qu’édulcoré par la présence du performange de California, incarné par Joaquin Phoenix. Une belle brochette d’acteur, parmi lesquelles on trouve aussi Peter Stormare.

Alors évidemment, au vu du pitch, tout ceci aurait pû être plus noir, nous plonger dans la pire crasse humaine. Mais l’équipe a préfére livrer quelques choses de plus simple. ça enléve surement un peu à l’impact de l’ensemble mais n’empêche pas d’avoir un film efficace dans son genre et qui a pu contribué à relancer la légende autour des snuff movie. Ceci grâce à son esthétique un peu cradingue. Globalement, ça reste plutôt bon !