[je n'ai pas lu le bouquin]
Faire un tel film posait un problème majeur : critiquer le monde de la pub avec une adaptation cinématographique à gros budget, distribuée avec un marketing conséquent, et vendue avec l'acteur à succès du moment, c'était risquer de se prendre les pieds dans le tapis.
Toute l'intelligence de Kounen a été d'assumer cet aspect inhérent à ce genre de production en intégrant pleinement l'esthétique de la pub à son film. La critique de la pub nous est donc vendue, comme on nous vendrait un bidon de lessive, ou le dernier Michael Bay.
Le film à quelques défauts, notamment une tendance à partir dans tous les sens, mais ça reste plutôt drôle et corrosif.
Bon, on fera abstraction du caméo débile de Beigbeder.