Parfois, la distribution n'a tout simplement pas de sens. Ainsi, 99 Homes a été largement récompensé, est un excellent film au sujet important, mais se paye une pauvre sortie VoD et DTV...
Dennis Nash, pére célibataire, vit avec sa mére dans la maison de famille qu'il a depuis son enfance. Mais lorsqu'il passe devant le tribunal pour défaut de paiement. On l'expulse de chez lui et c'est Nick Carver, agent immobilier, qui vient s'en charger. Nick Carver lui propose alors de travailler avec lui et d'expulser d'autres familles...
99 Homes revient ainsi sur la crise immobilière, à travers un regard un peu plus intimiste que, par exemple, The Big Short. Il d'attarde ici sur le parcours d'un seul homme, qui souhaite avant tout sauver ses familles jusqu'à perdre le sens des réalités. Pour autant, ce qu'il doit faire le dégoûte et il souhaite avant tout le meilleur pour sa famille, quitte à sacrifier son humanité. On peut facilement se reconnaître dans ce personnage qui ne sait plus quoi faire pour sortir du trou.
Moins frontal que d'autres films du genre, il laisse cependant ressortir les conséquences dramatique de la crise immobiliére. Perte de la famille, des amis, et de tous les repéres. Le personnage, fonciérement détestable, de Nick Carver est presque plus à plaindre que celui de Dennis Nash, qui garde tout de même de l'humanité en lui. Et ce jusqu'à la fin. Ainsi, 99 Homes, en 1H47, en dis beaucoup, pour le peu que l'on aille voir un peu plus loin que ce qu'il montre clairement !