9 mois ferme nous raconte comment un soir de fête change profondément la vie d’une juge.

Il faut tout de même être habitué à l’humour et au cinéma de Dupontel. Car l’histoire est à la fois complètement barrée dans ses personnages et ses circonstances, mais aussi assez peu excentrique sur son thème déjà vu et revu. Le clash de deux mondes que tout semble séparer, mais qui finissent forcément par se rapprocher, c’est un peu faible pour laisser planer ne serait-ce qu’une once de suspense. La surprise inexistante, on se rabat sur l’humour et le jeu des acteurs.

L’absurde et le burlesque offrent le vivier principal de cet humour, et il fait tout de même mouche à plusieurs reprises. On y croit pas trop, mais qu’importe, l’histoire a déjà été abandonnée. Donc pour ceux qui ne riront pas, l’ennui durera pendant tout le film tant il ne se passe pas grand chose niveau action. Et les acteurs ne sauvent pas grand chose non plus car bien qu’ils soient dans leur rôle ou dans le type de personnage qui les caractérise, on est loin d’une performance brillante et inoubliable.

Si on ne retiendra de toute façon pas grand chose du film, on peut tout de même passer un bon moment devant ce téléfilm. Pas vraiment de conséquences ou de conclusion mais pas non plus de condescendance trop appuyée sur les personnages, l’histoire se veut brute et assez sobre, à contrario de la scène d’introduction qui contraste bien avec le reste. Quelques personnages secondaires bien trouvés, comme Jean Dujardin, pimentent un peu leurs apparitions.

Je suis resté assez hermétique à l’histoire de 9 mois ferme, bien que j’ai ri plusieurs fois et que je n’ai pas passé un mauvais moment
cityhunternicky
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le 15 janv. 2014

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