La meilleure scène de tarte de l'histoire du cinéma

Casey Affleck, un format 4:3, du grain instagramo-vintage et de loooongs plans fixes contemplatifs. Ce film coche toutes les cases du film indé-américain qui flatte délicatement l'ego du hipster de Sundance, ce dernier n’hésitant pas à qualifier ce film de ''Amazing'' entre deux gorgées d'un latte à 6$.

Mais mon ouverture d'esprit, m’empêchant de m’arrêter au simple produit cool, marketté pour des mecs qui s'habillent avec des survet' des années 90, je doit bien admettre, qu'au delà de l'aspect ''cool'' de ''A Ghost Story'', il y a un film ''bien''.

Tout est parfaitement maîtrisé dans ce film. La photo sublime, magnifiant les scènes d’intérieures, ou on pourrait presque compter toutes les minuscule particules de poussières qui virevolte dans la rayon du soleil. Le rythme, lent et lancinant, qui pourrait être pénible pour un spectateur distrait, mais qui devient hypnotique et nécessaire pour traduire des décennies en 1h30 de film. Ce concept si enfantin, du drap blanc. Tellement simple et rafraîchissant dans ce monde de CGI et de Christian Bale.

Bref, malgré ses longs plans fixes, A Ghost Story est loin d’être un film chiant. On sort du visionnage en étant apaisé et mélancolique. C'est un film ''bien''.