Indigestion
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le 12 nov. 2015
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A vif montre bien le quotidien d'une cuisine. Un chef qui passe son temps à hurler, à bousculer psychologiquement ses employés, ancien accro à la drogue, aux femmes. Ces anecdotes ont été confirmées par d'autres chefs dans la vraie vie qui ont vu des collègues réputés maltraiter ceux qui sont sous ses ordres et je ne peux pas m'empêcher de penser que ce n'est pas en insultant les gens, en les mettant plus bas que terre, qu'on arrive à en tirer le maximum.
De ce type, au lieu de ses névroses, je préfère retenir son côté passionné. A l'aise uniquement dans une cuisine et tiraillé par le choix de se renouveler sans cesse ou garder des méthodes ou des recettes ayant déjà fait leurs preuves par le passé. Je ne comprends pas sa hantise à courir après une troisième étoile au guide Michelin. Pour moi, la cuisine, c'est du plaisir, le plaisir du bien manger, être ensemble, se remplir la panse, des couleurs, des odeurs, des saveurs. Guetter une récompense, ça veut dire que tu fais ce métier pour de mauvaises raisons : être reconnu.
Donc, je ne sais pas trop...Cuisiner de manière aussi scientifique, mettre en scène minutieusement chaque plat, balancer toutes les assiettes en l'air si la perfection n'est pas atteinte, ce n'est pas ma conception de la gastronomie. Mais l'histoire d'amour naissante entre ce chef et la saucière est sympa et de voir toute cette bouffe ouvre quand même l'appétit même si les portions semblent être destinées à des perruches. Avec un peu plus de douceur dans un tel monde de brutes, ce serait parfait.
Créée
le 10 avr. 2018
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