Eloge de la paresse : un film qui fait bien fantasmer des hommes et je ne parle pas de Marlène Jobert.
La musique de Cosma se marie bien à cette apologie du plaisir de vivre. La simplicité du scénario fait penser à une bande dessinée, à la Franquin, hédoniste et foncièrement heureuse.
A noter, le premier rôle de Pierre Richard, déjà dégingandé et désarticulé, tout en gestes démesurés, pitreries et airs absents.
A noter encore et surtout, après le sex-appeal de le belle et jeune Marlène Jobert (grouarrrrhhhh!) la performance d'un comédien très rare, Paul le Person, en pingre du plaisir, en contestataire du bonheur, en chef hystérique du retour à l'ordre.
Un film de Robert qui ressemble plus à ses productions d'avant les années 70, plus champêtres, peu ancrées dans le réel mais plus proches de la nature et du plaisir épicurien, rabelaisien (un peu comme La guerre des boutons ou Ni vu ni connu).

Un rôle phare pour Noiret. Qui entre là dans le panthéon du cinéma populaire.
Alligator
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le 1 janv. 2013

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