Bon j'vais pas vous mentir que je vais pas trop hésiter à raconter ce qui se passe dans ce film tellement j'suis vénère du coup si vous voulez le voir et que la note que je lui ai mis ne vous dérange pas trop (même si j'ai l'impression que j'ai été trop gentil dans la note, je vous aurai averti #lecinémaçacoûtereuchwallah (edit : il faut savoir que quand j'ai écris cette phrase, je lui avais mis 4/10. On peut voir que écrire ceci m'a ouvert les yeux… ndlr)), vous allez devoir esquiver cette longue partie masquée, malgré tout le cœur qui j'y ai mis.


Donc nous voilà de retour dans l'univers des Aliens et des réplicants avec cette suite de Prometheus, car ya beau avoir le mot Alien dans le titre, ça se rapproche plus d'un Prometheus 2 que d'un Alien -1.
On suit l'équipage de tarlouzes clichées du vaisseau colonial Covenant, et je ne parle pas des méchants dans Halo, mais d'un véhicule spatiale ressemblant à un rasoir jetable de 10 km de long qui peut devenir un parapluie. Bien sûr cette navette fini par se poser sur la fameuse planète du gros vaisseau en forme de repose tête que les fragiles ont dans les avions là, mais en métal et rempli de petits œufs tout mignons qui feraient de bonnes omelettes mais à chaque fois ces bâtards préfèrent mettre leur tête au dessus plutôt que de les faire cuire. Mais là exit le coup du facehugger qui s'accroche à la gueule d'un des types du crew parce qu'il a fait zizicopta sans sa combi dans ce vaisseau, mais ya un virus en forme de poussière (plus grosse facilité scénaristique de l'histoire du cinéma, mais je suis pas là pour critiquer mais pour vous emporter dans cette fabuleuse histoire plein de rebondissements ricanement) qui fait naître des bébés Aliens albinos dans le bide des gens infectés, du coup ils sont obligés de quitter la planète mais oh surprise leur ranger qui les a déposé explose à cause d'une conne qui essaie de se débarrasser d'une de ces créatures en tirant exclusivement sur les parois de cette navette de lavette.
Du coup ils sont un peu coincés, surtout que bien sûr ils ont plus de communication avec le vaisseau mère, of course, mais là ya un boloss à capuche qui te sors une entrée a la Gandalf quand il ressuscite sans la lumière de zoulette, il te fait la MOAB et nique tout les petits monstres blancs, et il se trouve que ce type à capuche c'est Michael Fassbender, le droïde de Prometheus, qui se la joue encore Assassin's Creed, surtout que l'autre droïde de la mission Covenant (aussi Michael Fassbender, paye ton ego trip Jean-Michel), se trimballe avec une capuche dans le vaisseau au début, genre narmol tout le monde fait ça en 2115. Mais bref l'autre narvalo les sauve des petits monstres blancs qui ressemblent à des sous marques des Aliens originels, et il les emmène dans une sorte de temple géant d'une civilisation ancienne de personne de grande taille (faut pas dire nain ni vieux, donc géant ça doit être péjoratif aussi), la fameuse civilisation dont on comprend que dalle à chaque fois.
Du coup l'équipage se pose p'tite chicha et tout ambiance posée ça écoute du Nekfeu tu vois le délire. Là ya une bromance entre les 2 robots qui se crée #jeanmichelegocentrique genre Brok3back_Mount4in.rar, la scène la plus ridicule que j'ai jamais vu depuis bien longtemps dans une galaxie lointaine très très lointaine ta mère plus jamais tu refais ce genre de blague. Putain les gars sérieux vous jouez de la flûte à bec dans une grotte genre la batcave version Batman & Robin de Shumacher, la lumière tamisée digne d'un porno allemand des années 80 (je met des phrases en gras au hasard, ça me fait triper), et vous voulez qu'on vous prenne au sérieux ?!
Mais on découvre qu'en fait David (le Fassbender de Prometheus) est un gros fdp, (grosse révélation, on ne s'y attendais pas du tout…) qui joue sa Brigitte Bardot avec des Aliens et les cultive oklm dans sa cave (ce qui amène une scène amusante avec les oeufs, jouant avec notre connaissance de la scène originale du premier film de 79, mais osef c'est pas comme ça que vous allez m'envouter c'était de la merde un point c'est tout) et ça se termine en mode Vador / Luke genre David demande à Walter (le Fassbender de Covenant) de régner avec lui sur la galaxie, ressent le pouvoir du côté obscur de la force, vient élever des petits bébés Aliens avec moi, mais Walter il dit balek, et pendant ce temps ya eu quelques morts, les autres gogols de la team Rocket ont compris qu'il faut se tirer la plus vite possible et oh miracle ils rétablissent les communications pile à temps et un ranger arrive pile à temps.
Au final ils sont plus que 3 à avoir survécu sur cette planète, dont évidemment la Ripley 2.0 aperçu dans les Animaux Fantastiques et Michael Fassbender qui vient de se taper contre lui même. Mais ya un gros Alien qui a eu le temps de naître, et qui arrive pile à temps pour nous apporter la seule séquence réussit du film, le reste tu peux le jeter easy. Bref il s'en débarrasse, retourne tranquillement sur leur vaisseau, mais comme par hasard un des 3 survivants s'est fait facehuggeré (nouveau verbe, la culture populaire s'étend très très rapidement) et un nouveau xénomorphe débarque (oui oui c'est au moins le quinzième du film, sous une quinzième forme différente, paye ton suspense si t'as un nouvel Alien qui débarque toutes les 5 minutes (enfin si seulement, parce que j'oubliais qu'il y a les scènes où les droïdes se mettent des olives dans le nombril et se font cuire des œufs au plat sur le bide, tout en parlant de la création, la grande question sur notre existence que ce bon vieux Ridley aime se poser, mais même quand il faut pas...)). Ils le terminent izi en réutilisant les fins d'Alien au cube avec les sas là, et du 2 avec le hangar de la fin avec les grosses machines, tu t'attends presque à ce que la Ripley 2.0 hurle "ne la touche pas sale pute" sans raison vu que ya pas de gosse ici, mais ça m'aurait pas dérangé après tout ce qu'on a vu avant... Mais bien sûr, on ne s'en serait pas douté, wouhou ça part sur des rebondissements de folies, le Michael Fassbender qui a survécu est le pas gentil qui cultive les monstres (cc David, abonnez-vous à sa chaine), mais les 2 guignols restant s'en rendent compte trop tard et sont cryogénisés avant de faire quoi que ce soit, du coup David est le seul maître à bord du Covenant, transportant des milliers de colons et ses embryons prêt à vivre sur une planète très éloignée de la Terre, avec en plus de ça quelques invités surprise à la mâchoire rétractable et au sang acide. Voilà voilà...


Je voulais raconter tout le film parce que l'histoire est tellement naze que ça en devient drôle, et je trouve que l'histoire suffit comme argument pour vous dire "n'y allez pas", surtout quand on soulève tous les points ridicules et les dissonances scénaristiques, comme les 40 deus ex machina ultra prévisible qui servent juste à mettre des bâtons dans les roues des personnages sont vraiment faire avances l'intrigue avec intelligence. Et puis toujours le coup de la civilisation antique et tout le délire avec la création, on comprend que dalle et c'est chiant sérieux ! Surtout qu'au final c'est qu'une copie ratée de Prometheus, donc déjà que c'était pas la folie, t'imagines quand c'est raté ! Du coup ça devient une sorte d'aventure avec des péripéties inintéressantes et plus un huis clôt comme c'était le cas dans les 4 premiers films de la saga, et t'as plus du tout ce côté huis clôt oppressant parfois effrayant et stressant, là t'as juste 3 pov trucs gores gratuits pour se donner bonne conscience avec le -12 et une fin plus dans l'esprit des premiers films mais clairement calquée sur eux comme je l'ai dit. Et puis tous ces monstres ridicules qui se font tej en deuspi y a plus d'enjeu, c'est censé être une putain de créature le xénormorphe, tu butes pas ça comme si t'étais en manche 1 d'un zombie sur Call Of (2 balles un cut pour la thune #nostalgie).
Ya que la musique qui rattrape le coup, même si au final c'est juste des reprises du thème du Huitième Passager de Jerry Goldsmith (tu tu tu, tu tu tu tuuuuhuu, tu tu tu, tu tuuu, toi même t'as reconnu), et de Prometheus (à la flûte à bec, paye ta BO), mais au moins c'est bien. Après gros défaut du film, les personnages. Donc t'as cette pseudo Ripley qui fait toujours la même gueule, ils se sont juste dit qu'avec les cheveux courts on pouvait à peu près l'associer au lieutenant Ellen Ripley, mais Sigourney Weaver avait bien plus de charisme qu'elle donc non. Mais le pire, c'est les relation entre les bonhommes, parce qu'ils sont carrément trop, tous en couple mais tu sais pas qui est avec qui et qui est qui et même à la moitié du film t'as encore l'impression de découvrir des gens nouveaux, du coup quand ils crèvent bah on se dit balek t'façons on savait pas qui c'était, ce qui nique le peu de suspense existant, surtout que c'est plus ou moins un survival movie, donc le but est d'à peu près s'attacher aux personnages avant de les ken, mais là même en s'en balek quand ya un type qui se fait tèj, zéro émotion, rien du tout, c'est de la merde. Et puis vous êtes des bâtards moi quand vous aviez dit qu'il y avait James Franco ça m'avait donné un peu plus envie de le voir, mais là sérieux vous vous foutez de notre gueule le type est venu sur le tournage juste pour une photo de l'équipage mais sinon ils ont pris des rushes de 127h pour le reste de ses plans (8 secondes au total dans le film, super).
Bref les persos sont à chier, l'histoire est à chier, les images sont pas si cools que ça, ils te sortent une campagne de pub archi stylé, genre l'affiche "run" avec juste la gueule du xénomorphe qui bave comme un gros pointeur en chien étaient vraiment cool, mais quand tu vois ce genre d'affiche, tu t'attends à avoir un minimum peur, ou au moins sentir que les protagonistes sont un chouia en danger, mais niet il se passe rien de tout ça, toutes les actions s'enchaînent comme elles ont été écrites sur le papier, le montage n'apporte pas le coté rythmé et oppressant des premiers ni la réa qui ne tente rien, comme si Ridley Scott était enfermé dans une production totalitaire (vous savez cette excuse que prennent les réalisateurs quand ils loupent un film "oh mais aussi c'est pas ma faute, la prod m'a obligé à faire ça" - David Ayer, 2016 #ouibahoui), non rien de tout ça, c'est juste raté ya pas d'excuse.
Et peut être que je suis trop en train de comparer sur le génial Huitième Passager ou la suite excellente de Cameron (reviens gros stp, et pas avec un autre Avatar ou un de tes films restauré en 4K 3D et tout, avec un vrai nouveau film orignal comme tu les réussissais au début…), et que Ridley Scott se renouvèle en tentant de nouvelle intrigues plus épiques proportionnellement aux moyens dont il dispose aujourd'hui (Alien 1979 budget : 11M$ - Alien 2017 budget 111M$, vous vous rendez compte tout ce qu'on peut faire de génial avec 100M de plus ? Bah lui apparemment pas…), mais je trouve que ça perd quand même de la gueule à force de devenir un réel blockbuster lambda, et c'est pas un univers digne des blockbusters lambda. Car comme je m'y attendais, ce film est inutile, c'est clairement de la poudre de perlimpinpin, mais je m'attendais pas à ce que ce soit aussi nul, et c'est très frustrant. Surtout que ya bientôt Blade Runner 2049 qui sort et même si j'ai un eu plus confiance en Denis Villeneuve, ça m'empêche pas d'avoir peur pour l'avenir de la saga…
Du coup Ridley faut que tu trouves une solution là, genre faites écrire l'histoire par des scénaristes compétant, pas ceux qui écrivent les Transformers ou des daubes comme ça. Donc pour que vous compreniez bien, je vais vous l'épeler : hennikuhuheu.

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le 12 mai 2017

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