Alien: Covenant par Baron Samedi

Alien - Covenant : Le vaisseau Covenant est en route pour une planète à coloniser. 15 membres d'équipage, 1 droïde, des milliers de colons en hypersommeil. Lors d'un cycle de recharge du vaisseau, un message humain est capté. Il provient d'une planète habitable et bien plus proche que la destination d'origine. L'équipage décide de s'y diriger pour porter secours à l'expéditeur.

Ridley Scott est un comique qui joue (à la perfection) avec les nerfs des spectateurs.

La fin de Prometheus nous promettait une suite chez les Architectes, des réponses sur les raisons qui les ont poussé à créer l'humanité, puis cherché à la détruire... Quitte à paraitre un peu prétentieux dans le traitement. On est donc ici dans la suite directe de Prometheus, où un équipage tombe par hasard sur le message d'Elisabeth Shaw, qui est finalement parvenue sur la planète d'origine des Architectes avec David l'androïde pour obtenir des réponses.

Visuellement impressionnant, le film nous offre des décors magnifiques, et pour une fois en dehors des murs d'un vaisseau. On change d'ambiance et de contexte, on quitte les couloirs pour un jungle dans laquelle on pourrait croiser un Predator.
Les Aliens sont bien présent, mais on ne joue pas non plus dans la surenchère. Présents, différents, dangereux et redoutable. Il n'en fallait pas plus. Les menaces sont partout, et la mort arrive de tous côtés. Là encore, difficile d'en parler sans spoiler le film.

Le casting est excellent, même si je regrette un peu l'ersatz d'Helen Ripley, trop calquée sur l'originale. Le personnage le plus important du film reste celui joué par Fassbender. Extraordinaire performance de l'acteur, pour un rôle totalement clé. Ici il est phénoménal.

Rien n'est donc laissé au hasard dans ce nouvel opus, puisque même la bande son est excellente. Les liens sont fait avec tous les épisodes précédents avec cohérence, et l'histoire nous embarque dans une nouvelle aventure, toujours plus loin dans l'univers. Plus qu'une préquelle à Alien, Scott livre ici un spin-off. On n'a pas fini de crier dans l'espace, et c'est tant mieux.