Avec toutes ces discussions sur le manque de noirceur du MCU balayées d’un revers de la main grâce à l’arc scénaristique des H.Y.D.RA. et la destruction du S.H.I.E.L.D., Ant-Man sort comme une surprise.
En effet, préparé par Edgar Wright et fini par Peyton Reed, le dernier film de la Phase II du MCU est une véritable comédie d’action, un film de casse comme on en voit de moins en moins à Hollywood. Malheureusement, Ant-Man n’atteint jamais les sommets du genre, comme Fast Five ou la trilogie Ocean, mais reste un divertissement constamment amusant, grâce à l’abattage des acteurs, qui s’en donnent à cœur joie. Paul Rudd est absolument parfait dans ce rôle qui semblait juste taillé pour lui, tandis que ses compères David Dastmalchian, T.I. et surtout Michael Peña sont au diapason et obtiennent les meilleurs séquences du film. Michael Douglas est un mentor parfait, Bobby Cannavale un solide second rôle tandis que Corey Stoll est un méchant adéquat. Ant-Man ne semble pas être définitif pour la franchise mais on voit ici et là deux ou trois séquences qui le rattachent à l’univers et qui n’annoncent que du bon pour la suite du personnage.
Dans une Phase II qui n’a pas été totalement une réussite, loin de là, Ant-Man s’apprécie comme une respiration bénéfique et un divertissement sans grosses ambitions ni prétention.