Phase 2, épilogue. Dans les faits, ce Ant-Man ressemble plutôt à un début de phase 3, car les liens avec les Avengers et toute la clique sont finalement assez minces, un peu comme les gardiens de la galaxie. Et c'est tant mieux : alors qu'Avengers 2 accumulait les références au détriment de son rythme, Ant-Man propose un divertissement de haute volée très bien calibré, parfaitement accessible pour les non-initiés tout en ayant tout ce qu'il faut pour satisfaire sa fan-base.
Ant-Man, c'est Scott Lang, un cambrioleur sur la voie de la rédemption qui croise, au détour d'une rechute, le génie industriel et scientifique Hank Pym (Michael Douglas, ouioui), prêt à tout pour reconquérir l'entreprise qu'il a fondé et dont il s'est fait jeter comme un malpropre. Mais au delà de la vengeance, c'est surtout pour empêcher sa découverte, une formule qui permet de rétrécir les objets en réduisant la distance entre les atomes, de tomber entre les mains de Hydra. Pym va donc confier à Scott son costume de Ant-Man pour empêcher cette transaction désastreuse, et pour au passage gagner l'estime de sa fille.
Et tout ce joyeux bazar, magnifié par des effets visuels absolument étonnants, se suit vraiment sans ennui. Bien sur, comme toujours chez Disney/Marvel, le tout est trop calibré pour en faire un chef d'oeuvre du genre et la prise de risque est minimale. Mais pour tout amateur de super héros, il serait vraiment dommage de bouder ce chouette film plein d'action et d'humour.