L'agent Lorraine Broughton du MI6 est envoyée à Berlin en 1989 dans le but de récupérer le corps d'un agent et de débusquer un agent double. Elle s'associe avec David Percival, le chef de station local.
Vanté par une bande annonce efficace, Atomic Blonde de David Leitch sort sur les écrans. Il s'agit de l'adaptation du comics The Coldest City, d’Antony Johnston. Le film repose sur une bande originale très 90' (Bowie, Depeche Mode, Siouxsie and the Banshees, New Order, George Michael...) et une réalisation nerveuse. Pour autant, cette dynamique est malheureusement contrebalancée par le ton très deuxième degré (trop?), un sens de la narration assez brouillon et une approche psychologique des personnages quasi inexistante.
David Leitch, ancien cascadeur et réalisateur du premier John Wick et Charlize Theron (co productrice) se sont fait plaisir dans ce portrait rétro d'une page de l'histoire de l'Europe qui a marqué la fin de la bipolarité du monde. Contrairement à ce que dit l'affiche, on est pourtant très loin de l'univers plutôt sérieux de Jason Bourne et même de 007. Le film est constamment dans le rythme d'une bande originale efficace qui prend le pas sur les dialogues, surtout dans la seconde partie du film.
Atomic Blonde, où du moins son héroine, "carbure" à la vodka, apprécie les caresses du même sexe et se révèle mortelle dans les combats rapprochés. Face à elle, James Mc Avoy, qui cabotine un peu beaucoup dans un film qui est déjà très second degré, Sofia Boutella (Delphine) et Toby Jones (Gray).
Pour l'anecdote, la belle Charlize s'est entouré de 8 coachs pour préparer les scènes de combat et s'est fait casser 2 dents durant le tournage.
Le film conviendra à mon avis davantage aux amateurs de baston qu'aux amateurs de films d'espionnage...On parie qu'il y aura une une suite?
Vu en AP à l'UGC Les Halles le 15 août 2017
Ma note: 6/10