N'empêche qu'elle en jette Charlize, personnage sortie tout droit de la bande dessinée "The Coldest City", en mieux. Il est vrai que souvent les histoires acceptée sur papier passent bien mieux que celles au cinéma, mais c'est normal, le canal de diffusion est différent, le cerveau doit imaginer l'ambiance, le bruit, les odeurs, alors que tout est livré sur un plateau en salle. Tout le monde joue bien son role atomic, des gros méchants increvables, des cascades bien efficaces, bref du premier degré agréable. Sinon une bande son un peu lourde, tous les titres sont excellents, voir cultes, mais vouloir faire rentrer toute la cold wave des années 80 d'un coup, ce coté racoleur agace un peu, je ne sais plus si je regarde un clip ou un film, mais bon restons indulgent. Apres cela n'est pas pour la trame de l'histoire d'espionnite aiguë que l'on peut apprecier le déroulement des images, car l'intrigue, si on peut appeler cela une intrigue, se liquéfie gentiment au fur et à mesure que les minutes passent. Oui bon d'accord, mais alors pourquoi le voir ? Pour la plastique des images de Charlize, Bill, Sofia, Toby, Eddie, on pourrait tirer pas mal de posters de plans séquences bien léchées, c'est explosif, sexuel, caricatural, saignant, improbable, jouissif, énervant, bref, un bon passe-temps.