(...) A Touch of Sin représentait une forme d’aboutissement formel d’un dialogue politiquement engagé, concret et subtil avec le spectateur. On y suivait 4 histoires, apposant chacune un point de vue radicalement différent sur plusieurs formes de violence (sociale, morale, psychologique, physique) … L’occasion de rendre compte, par la suggestion, de l’état du pays – la Chine.
Maturité/évolution, ou volonté d’exploration du spectre cinématographique… En apparence, Jia Zhang-Ke change totalement de registre avec MOUNTAINS MAY DEPART.
On oublie donc les contes sociaux allégoriques, place au romantisme et au tragique, et à la sacro-sainte trinité base de nombre de mélodrames.
Mais ne vous y méprenez pas: MOUNTAINS MAY DEPART, possède également un scénario intelligent, ne révélant sa véritable force que (très) progressivement (...)
L'intégralité de la critique de Georgeslechameau, sur Le Blog du Cinéma