Fate/hollow ataraxia
Avant que nous disparaissions, j’ai quelque chose à te confier. Moi aussi, il y a certains concepts que je n’ai jamais maîtrisés, que j’aurais voulu voler à d’autres. Juste par curiosité, pour...
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le 10 oct. 2017
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Kiyoshi Kurosawa est un des rares cinéastes que je peux trouver génial (Shokuzai) ou très mauvais (Le secret de la chambre noire).
Avant que nous disparissions est plutôt un bon cru. Il commence très fort avec un mélange habile de mystère, de violence et de "rationalisation" d'une situation sur le fond parfaitement loufoque : des extra-terrestres prennent possession des esprits humains pour acquérir les concepts de l'humanité.
Quand un extra-terrestre pique un concept à un humain (par exemple le sens de la propriété, ou l'amour), ce dernier disparaît de l'esprit de l'humain dépossédé. On se régale durant toute la première partie des quiproquos plutôt noirs que génère cette idée riche et surprenante.
Plus le film avance vers sa fin à grand spectacle, plus il perd à mon avis de son intérêt. Son originalité placide et sa tranquille impertinence s'effacent progressivement au profit d'une certaine gaucherie un peu mièvre, qui constitue malheureusement un trait caractéristique des fins de film, chez Kurosawa.
Avant que nous disparissions est toutefois très recommandable : il brille par la qualité (somptueuse) de sa mise en scène et par sa sourde originalité.
http://www.christoblog.net/2018/03/avant-que-nous-disparissions.html
Créée
le 19 mars 2018
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