Un oiseau au plafond

Un film dans la pièce, dans le film, dans l'univers onirique d'Alejandro González Iñárritu , dans notre monde réel...
La mise en abyme est vertigineuse!
C'est forcément géniaaaaaaaaaaaaaaaalll
Et ce n'est pas tout l'acteur principal, ancien interprète de Batman, un peu négligé par les réalisateurs aujourd'hui, établit un parallèle avec le personnage dans une seconde mise en abyme ...
On en reste sans voix!
Plus fort encore: la critique des critiques résonne d'un timbre particulier ici sur SensCritique. J'ai honte, je ne le referai plus. Je ne critiquerai plus le travail de tous ces artistes sensibles.

Seulement, toute cette introspection m'ennuie. Pire, je trouve cela malsain.
Je ne veux pas être le spectateur du mec qui regarde le mec qui se regarde le nombril.
Même si les choix cinématographiques sont ambitieux (plans séquences), ils sont mis au service d'une vision très vaniteuse de la création artistique.
J'aurais pourtant voulu voir Alejandro González Iñárritu s'envoler et nous laisser au sol, ébahis.
Ce n'est qu'un magnifique jeu de poupées russes ... les poupées russes sont toutes creuses, sauf la dernière qui est minuscule, et l'on se dit: tout ça pour ça?

J'ai l'impression de m'être fait arnaquer.