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Deep River
Bien qu' aimant beaucoup le bonhomme, j' avoue avoir quelques réserves sur les films que Lynch a fait ces dernières années, mais par contre "Blue Velvet" (1986) est un objet hors du commun . "Laura"...
Par
le 24 mars 2011
85 j'aime
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Vers un monde inondé de rouge gorge...
BlueVelvet ne déroge pas à la règle. Ce film de David Lynch est une oeuvre décalée et à sens unique : on aime, ou on n'aime pas!
Décors flashis, atmosphère des années fin 60, musique Jazzy un brin entrainante, on se croirait presque sur le plateau de tournage de "Retour vers le futur". Rajoutez le génie d'un David Lynch et vous serez mystérieusement happé dans une histoire de meurtre et de kidnapping, un thriller dans lequel vous devenez petit à petit l'enquêteur.
Le réalisateur nous propose un film humaniste, où le protagoniste, que j'ai également beaucoup aimé dans Twin Peaks, Mr Kyle MacLachlan, se retrouve volontairement impliqué dans une histoire de meurtre mystérieux. A travers ses yeux d'investigateur, sans jugement particulier, la frasque glauque que met en scène Lynch m'a rendu voyeur, mal à l'aise, intrigué, scotché, surpris, dégoûté... Un vrai voyage psychique duquel l'on ressort rarement indemne.
La sexualité fait parti intégrante du film et j'ai trouvé étonnant le contraste entre "le petit couple tout mi-mi" que forme progressivement Sandy Williams & Jeffrey Beaumont, les envies SM de Dorothy Vallens et les obsessions déviantes de Frank Booth. Ce travail de confrontation met en valeur les oppositions et les personnages, comme un voyage, une incitation dans la libération des pulsions quelques fois malsaines. Le tout étant d'assumer ou d'en revenir le plus vite possible.
Finalement, la linéarité du film le rend bien plus digeste que bien d'autres de ses oeuvres, sans pour autant gâcher un voyage initiatique vers le monde psychotique de David Lynch. Sa grande réussite dans ce film est de créer une atmosphère gênante où la banalité, la platitude des acteurs principaux permet une identification totale du spectateur. A vos risques & périls !
"Ca te dit un petit Eraserhead?"
"Heu nan, Mon généraliste m'a dit : "pas plus d'un David Lynch par semaine pour vous M'sieur"
Décors flashis, atmosphère des années fin 60, musique Jazzy un brin entrainante, on se croirait presque sur le plateau de tournage de "Retour vers le futur". Rajoutez le génie d'un David Lynch et vous serez mystérieusement happé dans une histoire de meurtre et de kidnapping, un thriller dans lequel vous devenez petit à petit l'enquêteur.
Le réalisateur nous propose un film humaniste, où le protagoniste, que j'ai également beaucoup aimé dans Twin Peaks, Mr Kyle MacLachlan, se retrouve volontairement impliqué dans une histoire de meurtre mystérieux. A travers ses yeux d'investigateur, sans jugement particulier, la frasque glauque que met en scène Lynch m'a rendu voyeur, mal à l'aise, intrigué, scotché, surpris, dégoûté... Un vrai voyage psychique duquel l'on ressort rarement indemne.
La sexualité fait parti intégrante du film et j'ai trouvé étonnant le contraste entre "le petit couple tout mi-mi" que forme progressivement Sandy Williams & Jeffrey Beaumont, les envies SM de Dorothy Vallens et les obsessions déviantes de Frank Booth. Ce travail de confrontation met en valeur les oppositions et les personnages, comme un voyage, une incitation dans la libération des pulsions quelques fois malsaines. Le tout étant d'assumer ou d'en revenir le plus vite possible.
Finalement, la linéarité du film le rend bien plus digeste que bien d'autres de ses oeuvres, sans pour autant gâcher un voyage initiatique vers le monde psychotique de David Lynch. Sa grande réussite dans ce film est de créer une atmosphère gênante où la banalité, la platitude des acteurs principaux permet une identification totale du spectateur. A vos risques & périls !
"Ca te dit un petit Eraserhead?"
"Heu nan, Mon généraliste m'a dit : "pas plus d'un David Lynch par semaine pour vous M'sieur"
7
Écrit par
Créée
le 4 mars 2012
Critique lue 399 fois
1 j'aime
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